Libération de la Haute-saone - Nouvelle Publication du 16 juin

 Alors que les américains ne sont qu’à une trentaine de Kilomètre de Belfort, les armées s’arrêtent. Ils avait compris depuis l’opération Dragoon que la troué de Belfort devrait être prise que les premiers signes de l’hiver se ressentent . Mais au terme d’une chevauché le long de la vallée du Rhône jusqu’en Haute-Saône , l’infanterie et surtout les troupes motorisées ne sont plus approvisionné en carburant , les armées américaines et françaises consomme jusqu’à 3.000.000 de Litres d’essence par jour. Devant l’avancée rapide de la 7^e Armée , les camions du Red Ball Express qui forment un convoi ininterrompu de semi-remorque rempli de jerrican d’essence entre Marseille ( pour les troupes débarquée dans le Sud ) et le front , ne peuvent plus suivre cette cadence. De plus l’intendance , les services de Santé , les Head-Quarter ( ou H-Q quartier-généraux ) ne suivent plus non plus. D’après le capitaine Milas (officier au 143rd RIUS  ) , les troupes venues de Provence ont 55 jours d’avance par rapport au plan le 11 septembre.

   Durant les journée du 18 et 19 septembre , les unités US dans le sud de la Haute-Saône sont remplacé  par le 2^e Corps d’Armée : la 1^ère DB ( secteur de Lure) et la 1^ère DFL  ( de Villersexel à l’Isle-sur-le Doubs ). La 3rd DIUS quand à elle est positionnée sur le front au Nord du département ( région de Faucogney ). Sur le front du Lomont ( Doubs) , la 9^e DIC et la 3^e DIA installent des positions défensive. 

   La 1^ère DB tente d’avancer mais se heurte à une farouche résistance , Mélisey est prise le 21 avec l’aide de la 3rd DIUS. La 3rd DIUS remonte vers les Vosges , le 7^e RIUS traverse Faucogney, le 20 (photo à droite ) et part en suite vers Rupt-sur-Moselle . La 36th DIUS à Luxeuil-les-Bains  prends la route de Plombière.

     Le 25 septembre , la 1^ère DB tente une poussée depuis Melisey . Fresse est libéré le 28 , mais le 2^e RCA ( Régiment de Chasseurs d’Afrique ) incorporé  à la 1^ère DB se heurte à une terrible résistance allemande au Col de la Chevestraye. Une bataille de char en pleine montagne éclate . Les allemands concentrent des tirs d’artillerie sur les blindée Sherman qui arrive sur de petites routes sinueuses , tandis que des panzers IV de la 11^e Panzer Division (allemande) s’approchent. Le char « Normandie »  est mis hors de combat mais son équipage est sain et sauf . La char « Algérie » est touché à la tourelle alors qu’il arrive au sommet du col. Le col est aux mains des français le 29 septembre. Dans les vallées , cette offensive à permis de libérer Servance et Romchamp mais on déplore alors plus de 90 homme mort durant ces quelques jours.

   Le front est immobile , on décide de passer alors à la défensive. La situation est favorable aux unités allemandes car ceux–ci sont très proche de leur base arrière qui est Belfort , les unités sont donc renouvelées assez fréquemment. De plus , l’arrêt de l’avancée US le 17 septembre a permis aux allemands de préparer des défenses et de reformer les unités combattantes. La 1^ère DB qui comme sont nom l’indique est une unité dotée de Char à du mal à traverser les épaisses forêt de ces régions ,en plus la zone de front pour cette unité est très étendue ( plus de 50Km ) du fait que la 3rd DIUS est partie dans les Vosges.  L’hiver pointe le bout de son nez , ces conditions ne sont pas idéales pour nos combattant des colonies comme les tirailleurs sénégalais et de plus les soldats n’ont pas encore été équipé avec les tenues hivernale. L’armée française décide alors de passer à la défensive pour permettre aux unités de mieux se réorganiser.

  La 3^e DIA au sud profite des forts du Lomont pour former une ligne de défense , les hommes s’entèrent comme ce tirailleur marocain près de l’Isle-sur-le-Doubs. ( photo à droite)

Mais cet arrêt des troupes à des conséquences terribles sur les civils vivant toujours sous l’occupation allemande.

Les FFI ont pris les maquis des fin aout 44 mais devant ce changement de stratégie de la part des alliés , ils sont dans l’obligation de retourner à la vie ‘’civile’’ . Mais les allemands les traquent depuis leurs premières actions et profitent  alors de la situation.

   A Etobon , une compagnie de FFI de Belfort prend le maquis dans les bois du village , le 6 septembre . ils sont dirigé par les professeurs des écoles Aubert et Pernol. Leur position permet de surveiller les axes de communication entre Lure , Belfort et Héricourt. Ils font une trentaine de prisonniers Devant , la stabilisation du front , l’ordre de dissolution du maquis est donnée le 18 septembre ; les prisonniers sont donc relâchés . Le 27 septembre, les allemands encerclent le village , les hommes sont rassemblé devant la mairie . Et deux anciens prisonniers désignent 17 hommes comme étant leurs anciens geôliers , 67 hommes sont ensuite emmenés à  Chenebier où deux autres anciens prisonniers désignent 23 hommes comme résistants. Les allemands procèdent alors à l’exécution de 39 hommes devant le mur du temple de Cheneubier , 8 sont exécutés à Banvillars ,27 autres sont internés à Belfort  et les autres sont déporté en Allemagne , seulement 5 rentreront.

   A Chérimont , les 110 FFI s’installent dans la Forêt le 28 aout. Ils commencent à attaquer de petits convois et à saboter le 3 septembre. Le 15 , le groupe de maquisard part en direction des lignes américaines. Mais le lendemain l’ordre de dispersion est donné. Une cinquantaine atteignent leurs domiciles mais les autres croisent le chemins de garnisons allemandes dans la nuit du 17 au 18. Trente-cinq sont fusillés contre le mur du cimetière de Magny-Danigon. Les allemands épargnent Lucien Berthel car il est seulement âgé de 17 ans. Les autres sont déporté et ne renteront jamais.