C'est a partir du vendredi après midi que l'annonce de l'avancée allemande , en direction de saint-dizier et de langres , précipita l'exode d'une partie de la population bisontine .
Les départs s’accélérèrent dans la journée du samedi 22 juin 1940, qui d'autres parts , vit a passer a travers la ville d'énormes contingents de soldats en retraite. L'autorité militaire, en prévision des événements , prit a ce moment là la décision de faire sauter les ponts, malgré les objections de M. Hontebeyrie, Préfet du doubs, et de la municipalité .
Ces ouvrages fut détruit le lendemain par une compagnie du génie qui, ayant rempli sa tâche, se retira sur Ornans dont elle défendit l'accès.
L'ordre d'évacuation de la place , qui était déclarée "ville ouverte" , fut donné dans l'après midi de samedi, et toutes les formations militaires, quittèrent leurs cantonnements ou leurs bureaux en laissant toutefois, aux alentours de la cité quelques défenseurs.
La nuit fut calme , mais le lendemain,dimanche, a 7h , on entendait le canon tonner en direction de Gray. Le bruit se rapprocha rapidement et, vers midi, les obus commencèrent a tomber sur la ville.
A cet instant , des avions apparurent haut dans le ciel et descendirent pour mitrailler la voie ferrée et les derniers militaires se hâtant sur la route de Dole.
A 16 heures, une voiture d'ambulance americaine, le dernier véhicule de l'armée, traversa la ville pour se rendre a lyon. Quelques minutes plus tard, l’autorité militaire faisait sauter les ponts de la République , de Canot et de Battant.
A 17 h , le pont de bregille, et les ponts du chemin de fer étaient sectionnés a leurs tour.
Après un combat rapide dans l'avenue Siffert, sur les glacis et aux abords de la gare Viotte, on vit déboucher , vers 19 h sur le quai Veil picard et dans la rue de belfort les motocyclistes allemands précédant les chenillettes , les tanks et les auto-blindées.
Au rond point des Bains , un bref engagement marqua la dernière résistance des défenseurs.
a suivre..